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Pablo Picasso : ses œuvres sur le thème de la coiffure


Sofi Krouk Pablo Picasso : ses œuvres sur le thème de la coiffure. Sofi Krouk, styliste capillaire et spécialiste en tricopigmentation à Paris, vous donne quelques explications.


Le grand tournant


À Gósol, Picasso s’engage dans une nouvelle veine qui doit autant à l’influence de l’Antiquité méditerranéenne qu’au souvenir encore tenace de la peinture d’Ingres. Là-bas, dans la solitude de cet été partagé avec sa compagne Fernande, il entreprend une première critique de l’évasion sensuelle du Bain Turc (1862, Paris, musée du Louvre) en déclinant une série d'oeuvres autour du thème de la coiffure.


La coiffure, 1906 Huile sur toile, 174,9 x 99,7 cm
La coiffure, 1906 Huile sur toile, 174,9 x 99,7 cm

De retour à Paris à l’automne, l’artiste se recentre sur une analyse presque exclusive du corps féminin auquel il consacre de nombreuses œuvres caractérisées par l’abandon des procédés illusionnistes au profit d’un nouveau langage expressif : construction par articulation de formes essentielles, limitation de la palette chromatique à des couleurs ocre. L’émergence progressive de ce vocabulaire inédit constitue une première mise en application de la leçon de géométrisation des volumes de Cézanne. De ce laboratoire de l’œuvre picassien, dans lequel la relation expérimentale qui s’établit entre peinture, sculpture et gravure joue un rôle déterminant, sortent à l’été 1907 Les Demoiselles d’Avignon (New York, Museum of Modern Art), qui lèvent le rideau sur la grande aventure cubiste.


La coiffure, tableau unique en son genre par ses tons de rose et de vert tendre et par son thème qui rappelle le "Harem" de 1906

La coiffure, tableau unique en son genre par ses tons de rose et de vert tendre et par son thème qui rappelle le "Harem" de 1906. Torsion du nu qui représente à la fois sa face, son dos et son profil. La liberté du pinceau, les empâtements de la matière font de ce tableau un précurseur du style tardif.                                                     

          

« De la tristesse et de la douleur »

À l’automne 1901, Pablo Picasso se rend à la prison pour femmes de Saint-Lazare à Paris. Les détenues sont pour la plupart des prostituées, dont certaines sont recluses avec leur enfant. Les femmes atteintes de maladies vénériennes sont coiffées d’un bonnet signe distinctif.



Ces visites sont le point de départ d’une série de toiles autour du thème de la maternité durant les derniers mois de l’année. De retour à Barcelone fin janvier 1902, l’artiste continue à peindre des figures féminines qui constituent autant d’images de la solitude et du malheur. La    « période bleue » éclot, caractérisée par l’usage dominant de cette couleur, les thèmes sentimentaux et la recherche d’une expressivité dans la forme. Les corps féminins, raides et solennels, pèsent sous le poids de courbes. Les maternités sont idéalisées et stylisées. Le bonnet des femmes de Saint-Lazare est transformé en capuchon tandis que leurs vêtements deviennent de longues tuniques empruntées aux peintures du Greco.


Extrait de toiles et de sculture entre 1906 - 1938









Dora à la coiffure, 1938




 

SOFI.KROUK ®

Styliste capillaire et spécialiste en tricopigmentation / dermopigmentation capillaire depuis des années à Paris, Sofi aide sa clientèle féminine et masculine à restaurer leur densité, leur implantation capillaire & leur confiance.

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