"Quand je mordille tes cheveux élastiques et rebelles, il me semble que je mange des souvenirs." Charles Beaudelaire
Le cheveu fait partie, avec les poils et les ongles, de ce que l’on appelle les phanères. Ces trois excrétions cutanées on en commun qu’elles sont constituées par une protéine cutanée dure mais souple qui s’appelle la kératine.
Cette kératine est elle-même constituée par des chaînes d’acides aminés, liées en fibres torsadées en forme d’hélice( comme l’ADN) et reliées entre elles par ce que l’on nomme des « ponts » souffrés, acido-basiques ou hydrogénés. Ce sont ces ponts qui ont la charge de la cohésion des « tuiles » de kératine qui composent le cheveu et assurent ainsi la tenue.
Comme les poils les cheveux ont principalement un rôle de protection. Ils protègent la boîte crânienne des chocs, qu’ils soient physiques ou thermiques. Mais dans toutes les cultures du monde, ils ont aussi été utilisés comme parure et comme outil de séduction, plus particulièrement les femmes.
Cependant, malgré ces points communs, il faut se rappeler qu’en énergétique, leur source est très différente bien que complémentaire. Le cheveu dépend en effet de l’Énergie des Reins, alors que les poils dépendent de celle des Poumons et les ongles de celle du Foie.
Cela se trouve confirmé par les études physiologiques actuelles. En tant qu’émonctoire « secondaire et accessoire », le cheveu a besoin que cet émonctoire principal qu’est le rein fonctionne bien.
À son tour, celui-ci a besoin du poumon pour bien jouer son rôle.
En effet, une bonne oxygénation est essentielle pour faire « exploser » les toxines contenues dans le sang, permettant ainsi de diminuer leur taille.
Ce n’est qu’à partir de ce moment là qu’elles peuvent être éliminées par le rein, pour lequel elles sont « naturellement trop grosses ». Nous pouvons saisir à quel point l’hygiène générale de vie, qu’elle soit alimentaire ou respiratoire, agit sur la santé du cheveu.
Mais l’hygiène morale ou plutôt psychologique est aussi essentielle à la santé du cheveu. Il dépend en effet beaucoup du système hormonal, qui est en relation très étroite avec nos émotions mais aussi nos comportements généraux. C ‘est par exemple, la présence excessive d’hormones mâles qui est à la base de la calvitie.
Or il est assez intéressant de réfléchir un peu à ce qui se passe de nos jours. L’alopécie (chute de cheveux) était, jusqu’à nos jours, un problème qui touchait principalement, voire exclusivement, les hommes. Depuis la « libération » des femmes, celles-ci travaillent, vivent et se comportent comme des hommes et sont maintenant quasiment autant touchées qu’eux par les problèmes de chute de cheveux. Un hasard sans doute… vite balayé par la compréhension énergétique du phénomène.
Apparaissant dès le septième mois de la vie, le cheveu pousse, vit et meurt tout au long de la vie en trois phases bien distinctes.
La phase de pousse à proprement parler est la phase Anagène qui dure selon les individus de trois à sept ans.
Vient ensuite une seconde phase, dite Catagène, qui dure environ trois semaines et qui est une période de régression du cheveu pendant laquelle l’activité du follicule pileux s’arrête. Puis le cheveu meurt et nous entrons dans la phase Télogène, qui dure de trois à six mois, où le cheveu mort est « chassé » par un nouveau cheveu qui démarre sa phase anagène.
Cela nous permet de comprendre pourquoi, quand un cheveu tombe, sa mort remonte à un minimum de trois mois et que nous devons en rechercher les causes à cette époque et non dans l’instant.
La pousse des cheveux se fait sur le crâne, autour de zones concentriques ayant des formes de galaxies capillaires, qui s’appellent les épis.
Il y a des épis dits « héréditaires » très difficiles à modifier et des épis proposer à chacun dont l’implantation et la direction peuvent changées. Amarrée dans une dépression de la peau par sa racine, le cheveu est nourri par tout un système vasculaire très fin. Il est tenu est érigé par un petit muscle dit « arracheur » et graissé par une glande proche dite « sébacée » car elle sécrète le sébum. Le fonctionnement harmonieux de cette glande va déterminer la qualité « sèche, grasse ou normal » du cheveu.
C’est à partir de la racine que le cheveu pousse par « strates » successives où la kératine se présente sous forme d’écailles liées entre elles par des « ponts kératiniques » dont nous parlions précédemment. Selon la forme de la matrice cutanée à travers laquelle émerge le cheveu, celui-ci va prendre une forme qui lui est propre et qui appartient aux trois grands types de l’humanité. Tous les cheveux sont en effet « ronds » au départ de la racine, puis ils sont formés à leur sortie par cette matrice. Si celle-ci est ronde, le cheveu est raide et de type « asiatique ». Lorsqu’elle est ovale, le cheveu est souple et de type « européen ». Enfin, lorsqu’elle est ovoïde, celui-ci est crêpé et de type « négroïde ». Nous pouvons donc aller jusqu’à dire que, selon sa forme, la matrice « accouche » d’un cheveu de type européen, asiatique ou négroïde.
La couleur du cheveu dépend quant à elle d’un pigment naturel de la peau qui s’appelle la mélanine. Ce pigment est à la base du phénomène malheureusement tant recherché du bronzage, mais aussi de celui de la coloration du cheveu. Il existe cinq couleurs « naturelles » qui sont le noir, le brun, le châtain, le roux et le blond, et de deux « couleurs » liées à la moindre pigmentation qui sont le gris et le blanc. Ces différentes colorations sont obtenues par le mélange de deux pigments de base : un « brun-roux » et un jaune. Avec l’âge ou en raison de certains facteurs hormonaux ou héréditaires, la quantité et la proportion de ces pigments diminuent et provoquent le « blanchiment » du cheveu.
SOFI.KROUK ®
Styliste capillaire et spécialiste en tricopigmentation / dermopigmentation capillaire depuis des années à Paris, Sofi aide sa clientèle féminine et masculine à restaurer leur densité, leur implantation capillaire & leur confiance.
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